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Somnolence au volant : comment prévenir les risques ?

En dépit de campagnes de sensibilisations régulières, notamment sur les autoroutes de l’Hérault, la somnolence au volant est encore trop souvent confondue avec un simple coup de fatigue. Or, cet état transitoire entre veille et sommeil est responsable de plus d’un quart des accidents de la route mortels. Il est donc important de savoir décrypter les symptômes !

Qu’est-ce que la somnolence au volant ?

La somnolence au volant est un état transitoire, à mi-chemin entre veille et sommeil. Elle cause des micro-sommeils, qui durent quelques secondes : un laps de temps largement suffisant pour avoir un accident de la route grave, voire même mortel !

Quelles sont les causes de somnolence au volant ?

La principale cause de somnolence au volant est le manque de sommeil. Selon la science, il est indispensable de dormir 7 heures par nuit au minimum afin d’être en pleine possession de ses moyens. Or, les jeunes actives dorment en moyenne 6 h 43 seulement.

De mauvaises habitudes aggravent les risques :

  • Un habitacle surchauffé ;
  • Un repas trop copieux ;
  • La consommation d’alcool.

De nombreux médicaments sont par ailleurs incompatibles avec la conduite. Enfin, le fait de conduire trop rapidement aggrave les risques de somnolence, car votre vision doit s’adapter en permanence : cela oblige le cerveau à traiter un nombre important d’informations en un laps de temps très court.

Somnolence au volant : quels symptômes doivent alerter ?

Les premiers symptômes de somnolence au volant semblent assez anodins :

  • Des bâillements fréquents ;
  • Une sensation de brûlure dans les yeux ;
  • Des paupières lourdes.

Ils s’accompagnent d’un inconfort physique :

  • Raideur dans la nuque et dans les épaules ;
  • Besoin de changer fréquemment de position.

Il est fréquent que la somnolence au volant soit assimilée à un simple coup fatigue. Or, cet état transitoire s’accompagne aussi d’une baisse de la vigilance, qui se traduit par un franchissement de la ligne d’alerte sonore.

La somnolence au volant brouille les perceptions : vous pouvez avoir l’impression que sur la route, tous les autres conduisent mal. Cela s’accompagne généralement d’absences : vous n’avez plus le souvenir d’avoir parcouru une partie du trajet.

Que faire en cas de somnolence au volant ?

Dès que vous repérez les premiers signes de somnolence au volant, il est indispensable de vous arrêter. Choisissez de préférence un endroit calme et sécurisé. Si vous êtes accompagné d’une personne en mesure de conduire, le plus sage est de lui céder le volant. Si ce n’est pas le cas, faites quelques pas et étirez-vous. Profitez-en pour aérer l’habitacle de la voiture.

Prenez le temps de vous hydrater. Si vous souhaitez boire un café, gardez à l’esprit que la caféine met environ 20 minutes à agir : pas question, donc, de reprendre la route immédiatement ! L’idéal est de vous autoriser une sieste de 15 à 20 minutes, afin de restaurer votre niveau de vigilance.

Comment prévenir les risques de somnolence au volant ?

Pour limiter les risques de vigilance au volant, rien ne vaut une bonne hygiène de vie. À défaut de dormir 7 heures chaque nuit, assurez-vous de profiter d’un sommeil réparateur. Pour cela, assurez-vous de disposer d’un matelas de qualité et de bons oreillers.

Lorsque vous devez faire un long trajet, prévoyez des horaires vous permettant de vous arrêter 20 à 30 minutes toutes les deux heures. Il est par ailleurs important de partir reposé : mieux vaut donc partir après une bonne nuit de sommeil qu’à la fin de votre journée de travail. Pensez aussi à charger vos bagages la veille de votre départ.

Quelle que soit la durée du trajet, assurez-vous d’avoir une bouteille d’eau afin de pouvoir vous hydrater régulièrement. Évitez de surchauffer le véhicule, et dans la mesure du possible, évitez de prendre la route durant les heures considérées à risque :

  • Entre 13 et 15 heures ;
  • Entre 3 et 5 heures du matin.

Enfin, si vous suivez un traitement, vérifiez systématiquement la notice : un pictogramme indique systématiquement le risque potentiel pour la conduite.

Bien entendu, il est indispensable d’éviter toutes les conduites à risque, telles que la consommation d’alcool, prise de substances illicites ou excès de vitesse.

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